PARCE QU’OVER DARK, PLUS QU’UN LABEL, EST AUSSI UN MESSAGE…

Pourquoi Over Dark ?

Pour tout un tas de raisons.

La première, la plus simple à appréhender, c’est que Dark, c’est moi. Durant des années, ce terme a été mon surnom. D’une nature un peu sombre, toujours différente et souvent incomprise. Dark, ça me collait à la peau, pas forcément pour ce que les gens voulaient y voir, néanmoins ce nom me plaisait alors il est resté un moment. Il ne m’a d’ailleurs jamais quittée.

La deuxième, c’est qu’Over Dark, peut être interprétée d’autant de manière qu’il existe de gens. Quand certains y comprennent « au-delà du sombre » (littéralement beyond darkness), d’autres y voient un entre deux, située à la jointure entre les ténèbres et la lumière. Enfin certains l’interprètent comme « encore plus que sombre » (more than dark), une noirceur qui supplante tout ce qu’on peut imaginer. Cette ambiguïté contente tout le monde et surtout moi. J’appartiens en effet à chacune de ces interprétations au cœur desquelles j’évolue jour après jour. Quand parfois je vois la lumière, ce sont les profondeurs de la nuit qui m’avalent le lendemain. Et lorsque je me noie dans un puits sans fond, il arrive toujours un moment où un rai de lumière se propage pour m’en extirper. Over Dark retranscrit tout cela.

Enfin, mettre en avant ce terme de Dark (associé au sens de darkness bien souvent), est une manière pour moi de démystifier ce côté sombre. Pourquoi systématiquement associer la noirceur à la peur, au mal ou aux ténèbres ? A chaque fois que nous fermons les yeux, quelles qu’en soient les raisons, pour embrasser, se relaxer, méditer, dormir ou rêver, nous nous glissons de nous-même dans cette noirceur, vierge, qui nous permet de profiter de l’instant. D’écarter tout ce qui pourrait le pervertir et en altérer la substance.

Lorsque la nuit se lève et que de son voile sombre elle enlace notre belle planète, c’est ce noir qui nous permet d’observer la lune et le ballet scintillant des étoiles. C’est lui qui rend leur lueur plus brillante encore. C’est d’ailleurs parce que la plupart de notre univers est dans cette noirceur perpétuelle que nous en appréhendons les contours, que nous sommes en mesure d’observer son étendue et son évolution, même si c’est avec des milliards d’années de retard.

Cette noirceur est essentielle au déploiement, à la création de soi. Quand on plante une graine dans le sol, nous l’enterrons dans un environnement on ne peut plus sombre. C’est pourtant le seul qui lui permettra de grandir et de se transformer en la magnifique plante qu’elle est destinée à devenir. Il en va de même pour les enfants portés par leur mère qui, avant de naître et de découvrir la lumière, se forment et se développent dans un ventre sombre.

Le noir, le sombre, la nuit, sont le terreau de la création et de la vie. Il est à mon sens essentiel d’apprécier la lumière autant que son absence, de manière équivalente, considérant que l’une sans l’autre n’est pas. Le sombre, le noir, est tout simplement aussi important et tout aussi merveilleux que la lumière.

Ce sont toutes ces raisons qui m’ont décidée à choisir ce nom.

Over Dark, terreau de créativité et d’histoires, pour voir au-delà de la noirceur et s’épanouir au cœur des rêves…

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